Rapsodie comp. LP

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Depuis l'temps que j'ai pas posté... Voici venir une des réalisations légendaires de la scène française (ça a existé, y paraît). Ce superbe 33 tours, sorti en 87, faisait suite à une première compil sur cassette "Rapsodie en France" datant de fin 85.

Au programme, ce qu'on estimait à l'époque comme la fine fleur du hardcore français : du bon - Heimatlos, Scraps, Final Blast, Kromozom 4 entre autres ; du pas mal mais bon bref - KS, Cock Roachs ; du franchement naze - MST, Draft Dodgers ; et du franchement barré (donc bonnard, forcément) - Butcher, Rapt, Zoi...

Avec, flottant tout autour, la légère fragrance du bon punk franchouillard à l'ancienne : par exemple qui oserait encore, à notre époque de l'heure actuelle, jouer dans un groupe nommé Kontingent Syphilitik ? Hein ?

Sinon, admirer aussi la fraîcheur naïve de certains textes : hardcore is not a fashion, ça se pose là et de nombreux successeurs se sont chargés de reprendre le slogan pour en faire un programme. Même si c'est par antiphrase.

Bon, finies les médisances, le matos est par là.

Les titres :
• A1 : Zoi : psaulme 1
• A2 : Zoi : B
• A3 : Zoi : psaulme 3
• A4 : Heimatlos : commando
• A5 : Heimatlos : brutal thanskgiving
• A6 : Final Blast : l'ennemi réel
• A7 : Final Blast : minority
• A8 : Cock Roachs : anti-vivisection
• A9 : Cock Roachs : hardcore is not a fashion
• A10 : MST : 20 heures
• A11 : Draft Dodgers : fascist fashion
• B1 : Kontingent Syphilitik : génocide
• B2 : Kontingent Syphilitik : nous sommes le futur
• B3 : Kromozom 4 : intro/kromozom 4
• B4 : Kromozom 4 : l'homme qui n'a pas d'âge
• B5 : Kromozom 4 : BZH
• B6 : Scraps : hohlocauste animal
• B7 : Scraps : macho klan
• B8 : Rapt : invasion
• B9 : Butcher : Rambo

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Ok, back for some more french shit... once there used to be a "french hc scene", i.e. punk bands who tried hard not to sound like the previous chaos en france fashion - as a result, here are some great and not-so-great efforts from 1987's best acts, or so. Get the stuff here, or don't.

Six Feet Over demo K7

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Bon, on revient près d'chez soi pour poster son premier groupe de ch'Nord. Six Feet Over sont passés à la postérité pour leur participation à la célèbre compilation Think Globally, Act Locally chez Profane Existence, tout comme Chronic Disease et une floppée d'autres bons dans le genre...

Avant la compil' (ou alors c'était-y en même temps ? m'souviens pu. j'vas prent' mes cachets), était sorti un 45 tours chez Panx, et encore avant cette excellente petite démo, fin 91 début 92.

Pi sinon, la démo est ici.

Et comme y'a pas d'raisons que ça s'arrête même si c'est fini, ils ont continué : Steph a ensuite fait partie de Lisbeth Fischer, Pierre est passé chez Nations On Fire, et Karl joue maintenant à Toulouse dans Médiocratie.

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At last a band from my area... Six Feet Over got famous for their 3 songs on P.E.'s 2EP comp. Think Globally, Act Locally. Before that they had an EP out on Panx, and even before that they put out this great demo tape.
Here it is.
After the band split, its members took part in bands such as Nation On Fire, & more recently Lisbeth Fischer and Médiocratie.

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en écoute: The Meteors - Go Buddy Go
via FoxyTunes

Sherwood - on est pas des saints K7

Ouais, je sais, on dit "Sherwood Pogo". Des multichiées de keupons et de skins m'ont déjà fait la remarque d'un doigt sentencieux pointé en l'air. Or, il appert que je m'en cogne.

Bref, voici des gens qui savaient faire l'unanimité, à part les snobinards, pleurnichards, professionnels de l'enculage de mouches que je ne m'abaisserai même pas à traiter de "politiquement corrects" - _je_ suis correct, je trouve mes propres idées correctes pour moi-même... et

je trouve des cons partout où il y en a !

On les avait fait jouer à Lille, maison de quartier de Fives, le 12 décembre 86, avec Scraps et les belges de No Numbers (des potes aux Dirty Scums). Concert épique, dernier du genre en ce haut lieu, vu qu'il se solda par 1 mec à l'hôpital, du bon bordel dans la rue jusque 23h et des brouettes, plusieurs dizaines de pneus de bagnoles des riverains crevés... Les gens de la maison de quartier en question bossaient depuis plus d'un an à faire accepter qu'il y ait « un peu de bruit » à la sortie des spectacles qui se tenaient là. Z'ont pas été déçu du voyage, avec les pinques qui couraient en gueulant sur leur trottoir et les caisses à plat le lendemain matin. Depuis, l'endroit est devenu un théâtre... korrekt non ?

Les p'tits gars de Sherwood, eux, se sont montrés bien sympas, ont vaillamment joué comme si de rien n'était, et la soirée fut sauvée grâce à eux.

Bon, j'arrête le trip ancien combattant, place au barouf !