vendredi 30 mai 2008

Consumer Blackmail K7

Déterrant mes vieilles cassettes du fond du jardin (la 2e caisse, celle à côté des Sten qui viennent de mon pépé), je me disais que j'allais commencer par Consumer Blackmail, la compil de la mort produite par Roger Armstrong en 1986... il y avait dessus des tonnes de bons groupes comme Scraps, I Refuse It, Fuck Geez, Armatrak, Detroit, Rattus, Sound Of Disaster... et pour couronner le tout c'est la première chose que j'ai distribuée, copie avec le poste double-cassette flambant neuf (j'l'avais acheté avec une de mes premières payes...).


Seulement voilà, Consumer Blackmail, 22 ans plus tard, est toujours distribuée par son auteur originel ! Yesse sœur ! Et pas en CD, en K7 ! Et carrément pas cher !


Copier un truc comme ça, ça s'fait pas.


Achetez Consumer Blackmail, vous regretterez pas.


Quant à moi, je m'en vais ripper un autre succès de l'époque...

Sherwood - on est pas des saints K7


Ouais, je sais, on dit "Sherwood Pogo". Des multichiées de keupons et de skins m'ont déjà fait la remarque d'un doigt sentencieux pointé en l'air. Or, il appert que je m'en cogne.


Bref, voici des gens qui savaient faire l'unanimité, à part les snobinards, pleurnichards, professionnels de l'enculage de mouches que je ne m'abaisserai même pas à traiter de "politiquement corrects" - _je_ suis correct, je trouve mes propres idées correctes pour moi-même... et

je trouve des cons partout où il y en a !


On les avait fait jouer à Lille, maison de quartier de Fives, le 12 décembre 86, avec Scraps et les belges de No Numbers (des potes aux Dirty Scums). Concert épique, dernier du genre en ce haut lieu, vu qu'il se solda par 1 mec à l'hôpital, du bon bordel dans la rue jusque 23h et des brouettes, plusieurs dizaines de pneus de bagnoles des riverains crevés... Les gens de la maison de quartier en question bossaient depuis plus d'un an à faire accepter qu'il y ait « un peu de bruit » à la sortie des spectacles qui se tenaient là. Z'ont pas été déçu du voyage, avec les pinques qui couraient en gueulant sur leur trottoir et les caisses à plat le lendemain matin. Depuis, l'endroit est devenu un théâtre... korrekt non ?

Les p'tits gars de Sherwood, eux, se sont montrés bien sympas, ont vaillamment joué comme si de rien n'était, et la soirée fut sauvée grâce à eux.


Bon, j'arrête le trip ancien combattant, place au barouf !


mercredi 28 mai 2008

Barn Av Regnbuen - helter og skurker! EP


 [re-up 2012 07 17]

Pendant qu'en Suède et en Finlande on s'échinait à produire des EP "en dur" à 500 ex., parfois moins, les norvégiens de Barn Av Regnbuen sortaient rien moins que 3000 copies d'un magnifique petit flexi 4 titres à pas cher (1$ port compris, le mien je l'ai eu 5 francs en 1988) qui se retrouva bientôt sur pas mal de distros dans toute l'Europe, en cadeau avec divers zines, etc. ... Belle façon d'inonder l'marché, m'sieu l'directeur général.




21 ans ont passé, je suppose que depuis pas mal de ces exemplaires ont fini à la poubelle, c'est du flexi donc encore plus que le reste à la merci des potes bourrés, des déménagements à la cloche de bois, et plus tard des nains aux petits doigts griffus... pour qui n'en veut, voici la numérisation d'un rescapé, ça vaut ce que ça vaut point de vue qualité sonore et bruit de surface - l'excellence du hardcore punk nordique est bien là, elle !




Des gens de Barn Av Regnbuen se sont retrouvés quelques années après dans Life... but how to live it?, puis Drunk plus récemment, mais c'est une autre histoire.

dimanche 25 mai 2008

Mellakka - itsenäisyyspäivä


 [re-up 2012 07 18]

Coucou tertous, nous revoilà avec cette fois une vraie tuerie from Finlande : le 2e EP de Mellakka.
C'est un hardcore à la finlandaise, assez métal, et pour tout dire c'est l'un des disques qui m'ont fait changer d'avis sur la musique qui fait pousser les cheveux... enfin bon c'est pas pour ça que je vais commencer à pointer ma tronche au Graspop, hein.

L'exemplaire que j'ai n'a pas de lyric sheet, je n'ai d'ailleurs jamais pu savoir s'il aurait dû y en avoir une... donc pendant pas mal d'années ce 5 titres est resté assez mystérieux pour moi, les infos dont je disposais se réduisaient aux quelques mots inscrits sur la pochette et de rares évocations dans des fanzines cryptiques.
Puis en 2004 est sortie une discographie en LP vinyle, agrémentée d'un historique dans MRR, d'un site web, plus récemment d'un myspace... putain les djeunz, ça ose tout...
Pour plus d'infos sur ce groupe légendaire, sa vie, sa mort, son œuvre, ses pets : www.mellakka.com
Sinon, c'est par là, la bonne soupe.

    Les titres :
  • A1 - kiitollinen kansalainen
  • A2 - R.I.P.
  • A3 - musta valtakunta
  • B1 - kirous
  • B2 - itsenäisyyspäivä

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Now playing: [ Mellakka Prac84.mp3 ]
via FoxyTunes

jeudi 15 mai 2008

Kortatu unzensuriert / sans censure / sin censura



[re-up 2012 07 17]

Petite pièce d'anthologie. Le dernier album de Kortatu, le live Azken Guda Dantza fut victime de la censure de l'état espagnol :

  • sur 2 des titres présents, Aizkolari et Sospechosos, pour cause de cris un peu trop audibles "ETA, ETA, ETA" et "Gora ETA militarra" (en particulier à la fin de Sospechosos) ;
  • sur un petit détail de la pochette qui représentait Jean-Charles de Bourbon sans son maquillage.

Jamais les deux pieds dans le même sabot, et ayant oublié d'être cons, les p'tits gars de Kortatu s'arrangèrent peu après pour que ces documents gênants sortent sur un 45 de soutien à Radio Farabundo Marti, la voix du peuple salvadorien en lutte.


Et toc.

mercredi 14 mai 2008

Varukers - premier EP




Varukers, rien à dire, tout le monde connaît.


Et comme chacun sait, ces 4 titres sont reparus assez récemment (2000 il me semble ?) sur une compil Varukers punk singles 1981-85... facilement trouvable, CD, toussa...


Bref, place à la zik.

lundi 12 mai 2008

Raptus / negazione e superamento



Ah, l'Italie du début des années 80... des centaines de zines, labels et initiatives diverses portant haut et fier l'étendard de l'autogestion...

Un excellent exemple ici, c'est la deuxième compil Raptus de chez Meccano records, date de fin 1984 - début 85 et quasiment rien sur ce vinyle bleu (on s'la pête grave) n'est à jeter. Des titres comme "don't cry, shoot!" des Crapping Dogs ou "army" de Raw Power me scotchent toujours tellement ce sont des merveilles d'efficacité sans fioriture.

A1. Reig - state refuse
A2. Stigmathe - fronte di nervi
A3. Raw Power - army
A4. Cani - la mia carta
A5. Crapping Dogs - don't cry, shoot!
A6. Acid Cocks - vita sbagliata
A7. Wrong Boys - non sottometterti
B1. Raw Power - state oppression
B2. Stigmathe - corri e sopravvivi
B3. Reig - fucking system
B4. Acid Cocks - morti per la pace
B5. Crapping Dogs - I got mice
B6. Cani - e allora capirai... un nuovo mondo
B7. Wrong Boys - crisi

Par ici la sortie !


lundi 5 mai 2008

Strebers - mitt blod + 3

[re-up 2012 07 18]

Stars un peu oubliées du punk rock suédois d'avant, stadire de quand par là-bas on s'exprimait en dialecte du cru. Depuis, les surfeurs sataniques et autres sont passé par là... sont pas mauvais, mais on y a beaucoup perdu en couleur locale.

Bref, Strebers a compté pendant un moment dans ses rangs un des mecs d'Asta Kask, gage de qualité si y'en a qui en ont encore besoin...

Ce 45 4 titres de 1988 est paraît-il sorti en 600 ex. - mazette, un collector aïteum dès la sortie ! - c'est un vinyle transparent, et croyez-moi, une merde sans nom à garder sans rayures.

Témoignage craquinouillant par ici.

Le batteur/chanteur est malencontreusement mort dans un accident de bagnole en 92, ce qui n'a pas empêché les autres pleupleus de reformer le groupe vers 2000, genre.

jeudi 1 mai 2008

Chronic Disease - born to live in chains


En guise d'inauguration, un des meilleurs vinyles que j'aie en stock, et dont le titre tombe à pic en cette fête de l'esclavage salarié : Born to live in chains de Chronic Disease.

Au tournant des années 80 et 90, j'ai bien dû les voir 25 fois, et chacun de leurs concerts était une bonne claque dans la tronche. Cet EP est le seul qu'ils aient sorti, le son est un peu raplapla (surtout vu les standards actuels de sur-production). Comme on dit, c'était plus un groupe de scène que de studio... mais on ç't'un con, le témoignage studio est excellent, la preuve vous l'aurez en écoutant ce petit chef d'œuvre rippé sur un vinyle délicieusement craquant.

La pochette vaut le détour également, pliage en 6 "à la Crass" dévoilant le talent graphique de Sling, le batteur du groupe. Je l'uploaderai quand j'aurai le temps (et un scanner A3).